Regard d'auteur
SUCCESS STORIES : La métamorphose de Marion Devendeville

SUCCESS STORIES : La métamorphose de Marion Devendeville

Nous sommes partis à la rencontre de Marion Devendeville, photographe à Vernierfontaine, aussi connue sous le nom de Faline Photographie. Elle nous parle aujourd’hui de son évolution dans la photographie et de son parcours.


Quel est ton parcours personnel ?

Je faisais déjà de la photo quand j’étais au collège. Pour parler de mes débuts, j’ai fait un BAC STG Marketing et communication : j’ai toujours aimé ce domaine car je pouvais faire preuve de créativité. Ensuite, j’ai réalisé un BTS communication pour avoir les bases pour pouvoir me lancer ; je me suis essayée au commercial en vendant des espaces pubs mais la photo m’a vite rattrapée. À ce moment-là, je voulais déjà me lancer dans la photo mais je n’avais pas confiance en moi et je me sentais trop jeune. J’ai obtenu mon premier emploi dans un magasin de photo dans la ville où j’habite, c’était une bonne expérience mais je ne me retrouvais pas dans leur manière de travailler, alors j’ai décidé de tout plaquer et de partir voyager. À ce moment-là, je faisais beaucoup de photos et de montages. J’ai découvert beaucoup de cultures, et j’ai appris énormément de choses sur moi-même lorsque je voyageais. Cela me rapprochait peu à peu de la photo. Je me suis rendue compte que ça prenait de plus en plus de place et j'avais envie de me lancer depuis des années, alors j’ai sauté le pas et je l’ai fait.


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Anais Nannini


Peux-tu nous en dire plus sur tes débuts en photographie ?

À mes débuts, la plus grande difficulté que j’ai rencontrée, c'était de passer le cap de me lancer. J’avais déjà le nom de “Faline photographie” 2 ans avant de me lancer, mais je n’avais jamais osé. En utilisant ce nom, je voulais me dissocier de ma personne et être originale, et le fait d’avoir trouvé ce nom m’a aidé à me projeter. Quand je me suis lancée, l’appartement que je louais comportait 2 chambres, la 2 ème chambre faisait 12m2 et je l’ai transformée en bureau puis en studio. Au début, j’étais spécialisé en grossesse et mariage, mais je sentais que le nouveau-né et le bambin m'attiraient de plus en plus. Une amie m’avait contacté pour faire des photos de ses enfants et ça m’a beaucoup plu. J’adore la relation avec les parents,la fragilité d’un enfant...Cependant, je n’étais pas à l’aise avec les bébés et les enfants mais je voulais tout de même faire les choses bien. J'ai commencé à analyser toutes les photos que j'aimais sur Instagram et Pinterest, car je ne connaissais pas le posing et j’ai rapidement trouvé ma voie dans les photos d’enfants. Rapidement, j’ai réalisé qu’il fallait que je me forme. Je comparais les photographes qui m’inspiraient et je regardais les contenants qu’ils utilisaient, les mises en scène qu'ils faisaient et je reproduisais les poses très simples pour commencer. Ce qui m’a beaucoup aidée, c’était de me donner des challenge pour les poses des bébés avant la séance. Je regardais des photos, des vidéos, et je montais les niveaux de mes posing à chaque fois, tout en étant sûre que ce soit une pose sécuritaire pour l’enfant (qu’il soit nouveau-né ou déjà bambin).

Ensuite, j’ai décidé de me former, à distance d’abord, puis en présentiel.

Une de mes plus grosses difficultés au début a été financière. J’étais en permanence en train de réinvestir tout ce que je gagnais, j’achetais beaucoup de matériel car je ne savais pas ce que j’aimais et c’est à ce moment là que j’ai commencé à faire plus de formations.

Quand j’ai débuté, je n’avais pas de trame, ça allait dans tous les sens, donc j'ai testé plusieurs choses pour trouver mon propre style, en passant par tous les styles, pour trouver celui qui me convient aujourd’hui.


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Marion Devendeville


Si tu pouvais parler à la photographe que tu étais avant la formation, que lui dirais-tu ? 

Si je pouvais revenir en arrière et me donner un conseil, je me dirais de ne pas lâcher de rester focalisée sur mes objectifs, même si c’est dur. Je me dirais de me surpasser, mais surtout, le plus important d’après moi ; de me remettre en question perpétuellement sans pour autant douter de moi-même. 

Dernière chose, je me dirais d’essayer au maximum d’avoir confiance en moi et d’améliorer mes points de lacune. 

C’est pour ça qu’il est très important de prendre les devants afin d’être le plus à l’aise possible et de commencer à se former très rapidement.


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Marion Devendeville


Qu’est ce que la formation de Mélanie a changé pour ton entreprise ? 

Cette formation m’a donné énormément de confiance en moi, ce dont je manquais à mes débuts. Même si j’avais déjà des bases, je me suis rendue compte que je faisais mal certaines choses et donc j’ai pu rapidement corriger mes erreurs. J’ai appris à gérer les enfants de la meilleure des manières pendant ma séance, et je sais que c’est grâce à la formation de Mélanie que j’ai pu assurer au mieux mes séances de Noel cette année. 

Ce qui m’a fait évoluer également, c’est le fait que je n’ai pas arrêté de poser des questions à Mélanie, et ça m’a permis d’avancer : il faut oser poser ses questions !

Sur l’aspect décor, la formation m’a permit de réfléchir à ce qui me plaisait, notamment sur les tons de couleurs utilisés, la façon d’agencer les éléments de la mise en scène...La formation m’a surtout apporté énormément sur moi-même, j’ai pu me redécouvrir, et savoir exactement où j'allais aller.

Sur le plan business, j’arrive à mieux vendre mon travail, surtout grâce à Thibaut qui m’a beaucoup aidé sur l’aspect de la vente commerciale. C’est un atout important qui aujourd’hui me permet de me démarquer.


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Marion Devendeville


Quel est le meilleur conseil que tu donnerais aux photographes qui nous lisent ?

J’ai deux conseils précieux à donner.

Le premier, c’est de ne pas abandonner si vous êtes passionné, en aucun cas il ne faut baisser les bras, il faut chercher à remédier aux problèmes qui nous bloquent, se former, faire un travail sur soi même, et rester focalisé sur ses objectifs. Si tu le fais pour le faire, ça ne sert à rien, il faut le faire pour soi.

Le second, c’est qu’il faut trouver son univers pour se démarquer : ne fais pas quelque chose que tout le monde peut faire : c’est important de choisir un style que l’on aime, car s’il nous ressemble, ça se ressent dans nos photos.


L’équipe de Regard d’Auteur tient à remercier Marion pour le temps qu’elle nous a accordé.

Si vous souhaitez avoir plus d’infos sur la formation bambin de Mélanie-Cassandre, cliquez sur le lien : https://www.regardauteur.com/fr/formations/realiser-des-portraits-de-bambins-creatifs-46.html


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